Une peinture sur du bois extérieur doit pouvoir tenir longtemps, bien accrocher, ne pas s’écailler et laisser le bois respirer.
Voici 5 conseils pour réussir la peinture de vos boiseries extérieures, pour un résultat durable et une finition parfaite.
1. Ne jamais peindre sur un bois neuf
Si vous venez tout juste d’installer votre bois extérieur, encore brut et neuf, alors il faudra attendre quelques temps avant de le peindre. Sapin, pin, épicéa, chêne, bois exotique, Red Cedar, Mélèze ou encore sapin de Douglas, qu’il soit résineux ou tannique, votre bois mettra plusieurs mois à « dégorger » et se débarrasser de sa résine ou son tanin.
Cela dépend des régions et de leurs climats, mais il faut compter 6 mois en moyenne avant de pouvoir peindre un bois brut. Concrètement, le moment sera venu de peindre votre bois lorsque ce dernier aura commencé à légèrement griser. Si vous le peignez avant, des taches risquent d’apparaître rapidement, surtout au niveau des nœuds du bois.
2. Bien préparer votre support
Avant de peindre votre bois ou même d’y mettre une sous-couche, il est important de respecter les étapes suivantes :
- Poncer le bois pour ouvrir ses fibres et optimiser l’adhérence de la peinture (un papier à poncer grain 120 conviendra parfaitement).
- Dépoussiérer.
- Finir de nettoyer à l’aide d’un chiffon humide pour enlever les dernières micropoussières de ponçage.
Ces étapes permettront d’avoir un bois propre, sain et sec, une adhérence parfaite et par conséquent une bonne tenue de votre peinture dans le temps.
3. Faire un traitement anti-insectes et champignons
Outre les intempéries, votre bois devra subir d’autres agressions extérieures, et notamment les attaques d’insectes et autres champignons. Et ce n’est pas la peinture qui arrêtera ces petites bêtes.
Ainsi, pour vous assurer que votre bois ne sera pas irrémédiablement abîmé par des attaques d’insectes ou de champignons, faites un traitement xylophage avant de peindre. Ces traitements ont une durée de vie de 10 ans et vous assureront que votre bois résistera à toutes les attaques extérieures.
4. Mettre une sous-couche
Il est primordial de mettre une sous-couche avant d’appliquer la couche de finition. Il existe sur le marché plusieurs types de produits pour cela. Certaines peintures, en effet, contiennent une sous-couche intégrée et permettent donc de s’affranchir de cette étape.
Cependant, si vous avez déjà opté pour une peinture uniquement de finition, alors il faudra choisir une sous-couche supplémentaire. Voici quelques exemples de produits :
- Laque acrylique primaire et finition 2 en 1 microporeuse The Black Tower Company
- Laque satinée à base de résine alkyde et siloxane Capalac Basetop Venti Caparol
- Sous-couche universelle menuiseries Capacryl Aqua Caparol
Les deux premières ont une sous-couche intégrée. La dernière a l’avantage de s’adapter à tous types de supports (anciennes peintures, PCV, zinc, métaux non ferreux etc.).
5. Choisir la bonne peinture
Il existe des peintures spécialement conçues pour les bois extérieurs (voir exemples ci-dessus). Elles ont la particularité d’être microporeuses, afin de laisser le bois respirer. Or, laisser le bois respirer est très important, car son taux d’humidité doit pouvoir se réguler naturellement, sans quoi votre bois risquerait de pourrir, et à terme de s’effriter au moindre choc.
Ces peintures sont également conçues pour résister aux agressions extérieures (intempéries, UV etc.). Afin que la microporosité soit efficace et que le bois respire, il convient également de n’ajouter aucun produit sur la peinture ; ni vernis, ni huile, ou tout autre produit de finition.
En résumé, pour réussir la peinture de vos bois extérieurs, il faut prendre en compte les caractéristiques de votre support (le bois) et de son environnement. Ensuite, comme dans tous les cas de figure en peinture, avec une bonne préparation et les bons produits, vous obtiendrez un résultat optimal.